*L'aube n'est pas loin...*

*Elevân était resté en retrait tout le long du chemin. Arrivé au village, il descend de cheval, et trouve un coin d'eau pour étanché la soif de son compagnon. Après que Derrik s'aventure a chercher une quelconque auberge ouverte, et que Nybel parle de problèmes de latrines (qui soit dit en passent lui donne le sourire pendant quelques instants), Elevân se met a gripper sur le toit d'une petite bicoque, et s'y assoit en tailleur. Ferme les yeux et se repose, écoutant les moindres bruits aux alentours.*

#Je me demande se que va nous réserver cette ville...#

* Toujours couché sur son cheval, les bras croisés derrière la tête, Sorwin ne bouge même pas pour répondre à Sylvius et afiche un air très décontracté. *

Tu as l'air de savoir bien des choses sur cette forteresse...

Quand on a déjà parcouru un lieu avec un paquet de morts vivants aux fesses, on connait quelques trucs....

Bon, que fait Derrik?

Il faudrait qu'on commence à le chercher, je le trouve un peu long....

*sourit, sarcastique*

et un de moins...déjà...et ben à ce rythme on va pas être nombreux à se les partager les 8000 pièc...Cadavres !

*Avec un sourire qui trahi le faite qu'il ne croit pas vraiment à ses propres paroles*

Faite lui confiance ! Je suis sur qu'il va nous revenir avec une auberge accueillante, et un bon rôti fument sur une table entouré d'agréable compagnie !

*Derrik revînt une heure plus tard à toutes jambes. Il s'arrêta un instant pour reprendre son souffle et désigna le nord.*

Là bas!...une auberge...accueuillant...et bon feu...bon, j'vous laisse, sans rencune, j'ai des trucs à faire,hein?

*Il se redressa vivement, remit correctement son chapeau et reprit son chemin à toutes jambes...*

*Sylvius se demanda pourquoi derrik courait ainsi, mais il comprit très vite quand il entendit des cris de rage au loin*

Oh non... Il l'a fait...

Je crois que nous ferions mieux de ne pas nous faire voir. Barrons nous avant qu'ils n'arrivent...

* Sorwin, furieux que Derrik le perturbe alors qu'il espérait pouvoir boire une bonne bière dans une auberge chauffée, se redresse d'un bond sur son cheval, et sans rien dire, fait claquer les reines et élance sa monture à la poursuite de Derrik. Ce dernier fait tellement de bruit en courant que Sorwin n'a aucun mal à le localiser : il l'attrape fermement par le col, et le traîne sur le sol tandis que le cheval poursuit sa course à petit trot. *

Evite ce genre de connerie, c'était le dernier village !
A cause de toi je rate une journée à la taverne !

* On sent bien qu'il est furieux, et ne semble pas décidé à lâcher Derrik, qui se fait entraîner par le cheval. *

*Une foule de gens aux visages plutôt agressifs, se ru dans la mince avenue ou était arrivé les 5 compagnons. Elevân les regarde passer, sans qu'ils ne fassent attention à lui. Une fenêtre sur le toit s'ouvre, et la tête d’un enfant en sort. Le petit garçon regarde Elevân pendant un long moment. Celui-ci sourit à l'enfant qui semble réfléchir.*

Bonjour petite homme !

le garçon : PAPAAAAA ! IL EST SUR LE TOIIIIIIT !!!

*En effet, le garçon le confond avec Derrik (la description que son père lui avait fait du voleur : Un blond aux cheveux longs). Elevân saute du toit sans se poser de questions. Prévenu par l'enfant, la foule se met à poursuivre Elevân.*

*Derrik souffle un étrange produit au visage de Sorwin. Celui-ci se met à somnoler assez longtemps pour permettre à Derrik de repartir à toutes jambes. Puis profitant de la confusion provoquée par Elêvan, il passe la main sur son visage et le change de forme. Ses cheveux passent au brun.*

#eh,eh...pauvre Elêvan....#

*Pense t'il avec un sourire remontant jusqu'aux oreilles.*

*Sylvius eut pas mal de difficultés à passer inaperçu, d'autant que LUI AUSSI était blond aux cheveux longs, et que sa carrure ne lui permettait pas de se cacher. Il finit tout simplement par opter pour la course...*

* Sorwin finit par reprendre ses esprits, comprenant que la foule en rage se rapprochait. Il sentit que Sylvius passait en courant à côté de lui. *

# Mais qu'ils sont bêtes ! Nous avons des chevaux ! #

* Il repartit au galop en direction du nain qui avait gardé les chevaux sans bouger et semblait se préparer à un combat sans espoir de réussite. Il attrapa par la bride un des chevaux, et repartit au galop quérir Sylvius. *

Eh chef ! Prend donc ce cheval, au lieu de courir comme un dératé ! On a besoin de toi pour la forteresse !

*Tout en courant a vive allure, Elevân tourne la tête vers Sorwin. Au début heureux de le voir arriver avec des chevaux, mais très vite déçu de voir qu'il ne lui était point destiné.*

#Je vois que l'on m'apprécies toujours autant...#

*Sylvius et Sorwin s'éloignent donc avec les 2 chevaux. Elevân se retrouve toujours pourchassé par les villageois. A cour de souffle, il s'arrête donc et fait face au peuple*

Je m'en sortirais seul !

*Fourches et faucilles en main, les villageois commencent par le traiter de tout les noms et cracher, en s'approchant de lui.*

#Mais qu'est ce qu'il a fait ce satané Derrik !!!! par Surt !#

Ellen sila im chon ! Mornie iaven èn er chon... Ture non enen ! NON ESTEL EN IM… MELLON !
(traduction : les étoiles brillent en mon cœur ! l’obscurité est dans le leur… la victoire ne sera pas pour eux !… …et pour la dernière phrase, ça remet en causse ce pourquoi il est ici, et qu’il a envi de se retourner contre ses compagnons)

Je n’ai rien a perdre….TUO NAR D’Ilúvë !

*Ne laisse pas le temps au villageois de faire de lui de la pâté pour chien. Ses yeux s’embrasent, et il créer un mur de flamme de plus de 3m, et les semant en grippant sur un toit.*

*Derrik maintenant presque méconaissable donne son chapeau à son corbeau qui s'envole avec et se place entre Elêvan et la foule, et prend un air déconfis.*

Il est partit par là, par là, vite, il m'a volé ma bourse, et un précieux souvenir de famille...ma pauvre femme...Si malade...il n'y avait que ça qui la soulageait encore....

*Mimant à merveille la tristesse, et habile à se provoquer des larmes de crocodile, la foule se dirigea en toute hâte vers la direction indiquée. Derrik attrapa Elêvan poir le poignet et l'embarqua vers la sortie de la ville.*

*Se laisse emporter sans rien dire, mais ne comprend pas la réaction de cet inconnu.*

Pourquoi faite vous cela jeune homme ?

*Derrik repassa la main sur son visage et le fit reprendre sa forme initiale.*

Besoin d'un dessin, où ça ira?Bon cours,on est pas encore sortis.

*Cour et commence a lui faire la morale*

BITARA !!! Vous ne savez que vous collez au pires ennuies, Derrik !!! Mais évitez la prochaine fois, de nous faire participer à vos délires chroniques ! je m'en lasse vite !

Mais, je vous remercie tout de même... votre comédie a porté ses fruits... vous êtes bon acteur !

*Nybel , qui tout d'abord était resté figé en gardant les chevaux avant de voir sorwin en embarqué un, s'était d'un coup mêlé à la foule en brandissant sa propre hache et criant au voleur, jugeant que c'était la meilleure façon de s'en tirer*
A mort l'elfe ! Ouhh au voleur !

* d'un coup, un mur de flammes jaillit, tandis qu'un homme brun bouscule le nain, qui tombe en arrière bousculé par la marée lemmingienne de villageois fuyant le feu. Nybel se relève tant bien que mal. semble un peu perdu, et repérant les villageois*

Eyh!! attendez moi ! Vous alez pas les rôsser seuls?

*Le nain se remet à courir vers la foule qui suit les geste d'un homme éploré*
Allez les amis ! allons mettre une belle correction à ce voleur de Derrik !!

*La petite bande d'homme qui entourait Nybel depuis le début sembla prête à repartir,mais se figea d'un coup aux paroles du nain*
Villageois: Heu..;Comment tu connais son nom, le nain?
Un sourcil broussailleux se haussa sur le visage du péquenot
Villageois 2: Ca me fait penser...Je t'ai jamais vu ici le nain...
Un deuxième sourcil beaucoup plus menaçant se darda. Une goutte de sueur déferla sur le visage de Nybel
Villageois 3: A vrai dire, ma grand mère porte la barbe depuis 20 ans et s'est jamais jetée dans une bataille...
Aux dernières paroles le silence tomba comme une brique sur le pauvre monde et tout le monde fixa le paysan qui sembla méditer sur le sens de sa phrase...Nybel en profita...

Alllez donc aider les gens, et voilà comme ils vous remercient..!
heho! Sorwin, Elèvan ! Attendez moi ! Mais non galopez pas je suis votre ami !! foutrechiasse ! Biiiilll !

*très vite le nain bondit sur le poney tandis que derrière lui le groupe de villageois geignait en se massant les genoux.*